Cette semaine qui hésite encore entre hiver et été a vu le rythme de travail passer par des hauts et des bas…
mais malgré tout, parmi les choses faites :
Traduction
– Les articles pour le livre de jeu vidéo se poursuivent. Toujours une joie de traduire ces textes, et un défi de réduire le foisonnement à néant.
– Les poésies jeunesse se poursuivent. C’est un travail qui n’est pas très facile. D’un côté, il faut gérer les retours du client, et donc répondre à ses commentaires, modifier selon ses souhaits, le tout en sachant que chaque modification peut entraîner une perte de rime ou de rythme. Et de l’autre, j’ai plus d’une vingtaine de poèmes à adapter aussi et dans cette première approche, je ne me sens pas des plus efficaces. Je vais adapter ma méthode habituelle pour laisser un peu reposer avant de reprendre et peaufiner ces rimes et ce rythme.
Victor Hugo est présent à nos esprits ces jours-ci, et au mien en particulier, car j’ai encore visité sa maison parisienne il y a peu. Je me souviens avoir remarqué ce portrait dans cette maison-musée, où les petits-enfants ont en main son Art d’être grand-père.
– Quelques traductions lovecraftiennes où j’ai notamment croisé l’incontournable Lord Dunsany.
– Joie de recevoir les premières impressions positives de l’éditeur sur ma traduction d’un roman de SF indienne dont je reparlerai ici à l’approche de la sortie du livre.
Agenda
– Un lien pas très traductif, même s’il se termine en –if. Ce jeudi, c’était la sortie des Furtifs, le nouvel opus d’Alain Damasio. J’en parle tout de même ici, car outre son souffle narratif hors pair, le rapport de cet auteur à la langue et son brio dans le néologisme peuvent donner du grain à moudre à plus d’un linguiste à mon humble avis.
Liens du moment
– Pour y avoir séjourné une petite semaine pour un atelier Vice-Versa, je peux affirmer que le Collège des traducteurs littéraires d’Arles ressemble à un véritable paradis. Cet article de blog de la Fabrique devrait vous en convaincre avec ces exercices rythmiques autour des cryptoportiques.
– Un entretien avec Anita Rochedy, traductrice de l’italien, et notamment de Paolo Cognetti, avec de belles réflexions : « L’intraduisible, c’est un peu la dernière frontière, ça vaut toujours la peine d’essayer de la faire reculer. »
Merci de m’avoir lue jusqu’ici, bonne semaine !