Bribes hebdo (semaine 27)

Posté par le 7 Juil 2018 dans Actualité, Édition, Inde, Traduction | 2 commentaires

Une semaine sous le signe de la touffeur où il fit bon squatter des bureaux ici et là. Ce qui me rappelle avoir lu il y a quelque temps un article qui expliquait grosso modo que la climatisation avait à l’origine été créée pour éviter la baisse de la productivité dans les entreprises… Quoi qu’il en soit, parmi les choses faites :

– Entamé une nouvelle nouvelle de fantasy historique. Un récit plutôt palpitant où il sera question du gang des étrangleurs… Prometteur

– Avancé le projet jardinage également, avec livraison intermédiaire assurée

– Rencontré un éditeur aux belles ambitions qui a eu la gentillesse de me confier un ouvrage à lire et qui sera peut-être ma prochaine traduction. Affaire à suivre…

– Trois jours en entreprise qui m’ont ramenée au rayon jouets, dans l’univers de Harry Potter cette fois. C’est quand même un sacré souvenir de lecture pour moi cette saga. J’aimerais bien retrouver cette frénésie de lecture, cette sensation de perdre pied en immersion dans un monde imaginaire.

Le saviez-vous ?

Cette semaine, je me suis penchée sur le mot « thug ». À l’origine, je connaissais surtout l’expression « thug life ». J’ai un peu creusé pour voir que c’était surtout 2Pac qui avait popularisé cette expression, même si tous ne s’accordent pas sur sa signification précise. Et donc, dans ma nouvelle en cours de traduction, je comprends que « thug » est à l’origine cette secte d’étrangleurs adorateurs de Kali. Connecting the dots.

Agenda

Pour les semaines à venir, je pense que l’agenda risque de se réduire comme une peau de chagrin, mais j’ai tout de même dégotté deux petits rendez-vous :

  • Le 9 juillet à 13h30, la Charte appel à manifester autour de l’enterrement du livre de demain, soit l’événement auquel on ne voudrait surtout pas assister. J’avoue que mon angoisse est croissante à ce sujet, les perspectives pour le statut d’auteur sont tout à fait alarmantes.

  • Sur une note plus légère, le 12 juillet, pique-nique des Isitistes à Vincennes. Ça ne concerne pas tout le monde, mais ça peut être amusant.

Le lien du moment

Ça y est, la Sebald Lecture qu’Arundathi Roy a dispensé à Londres début juin est enfin en ligne. J’avais hésité à m’y rendre en personne, mais j’avais renoncé la mort dans l’âme. Elle s’intitule In What Language Does Rain Fall Over Tormented Cities et c’est une lecture d’une richesse incroyable (comme tout ce qu’écrit cette autrice). Au fil des lignes, j’ai eu le plaisir de retrouver les personnages de son dernier roman The Ministry of Utmost Happiness. Ce fut une agréable surprise, mais dans le fond ce n’est pas si étonnant que ça, vu que ses romans tournent très souvent autour du langage, des langues, des parlers. Aussi, une fois de plus, en la lisant, je note une pléthore de références à fouiller, explorer.

Et on peut la lire ici. 

C’est tout pour aujourd’hui, bonne semaine 🙂

2 Commentaires

  1. Lu avec du retard – UETF et un tour en Allemagne oblige – Je partage tes angoisses !

    • Merci pour ta lecture, Bernhard 🙂 J’espère que les réponses aux (nombreuses) questions et incertitudes nous parviendront bientôt…

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