Encore une semaine bien remplie. Parmi les choses faites :
– Avancé ma traduction de fantasy historique. Presque autant que voulu.
– 3 journées pleines sur site dans deux entreprises à faire des traductions, des relectures et de la gestion projet. Tombée sur le terme « batée », un objet très familier visuellement, mais je ne connaissais pas sa dénomination exacte. Et dans une association d’idées, songer à L’Or de Blaise Cendrars, puis Les Orpailleurs de Thierry Jonquet…
– Avancé une partie des corrections de partiels. Lentement mais sûrement, j’espère en venir à bout la semaine prochaine.
– Contente d’avoir reçu un feedback très positif pour mes traductions d’ouvrages jeunesse. Il y aura peut-être une suite si ça marche, yay !
– Passée à côté d’une demande de traductions à l’occasion de l’E3. Le volume n’était finalement pas aussi gros que prévu et mes services n’étaient donc plus nécessaires. C’est aussi ça, la vie d’indépendante : pas de garanties certes, mais aussi savoir que ce qui ne survient pas laisse la place à d’autres choses.
Le saviez-vous ?
Dans le registre des créatures mythiques, cette semaine, j’ai fait une petite incursion en terres persanes, pour découvrir les daevas ou dives, démons mâles ou femelles de l’empire d’Ahriman, génies du mal. La citation du TLF est évocatrice : « La dive Lilith, première femme d’Adam, aïeule de la reine de Saba (Gautier, Hist. romant.,1872, p. 88) »
J’ai aussi eu l’occasion de voyager en terres celtes pour faire la connaissance des selkies, belles jeunes filles revêtant une peau de phoque pour pouvoir se transformer en… phoque. Et moi qui pensais m’y connaître en mythologie…
Agenda
Enfin, parmi tous les événements passionnants auxquels je ne pourrai peut-être pas me rendre la semaine prochaine, je retiens en particulier :
– Mardi 19 juin, le rendez-vous Hors Contexte organisé par l’ATLF à Paris. Pas encore eu l’occasion d’y aller, mais je sais qu’un jour, je finirai par y arriver.
– Jeudi 21 juin, le SELF appelle les artistes-auteurs à manifester leur inquiétude quant à l’avenir de notre statut social.
Les liens du moment
– Un long entretien avec André Markowicz qui, comme à l’accoutumée, s’avère passionnant.
« […] tout traducteur n’est-il pas écrivain ?
Évidemment. Encore faut-il que tout le monde en soit conscient, les lecteurs, les éditeurs, et les traducteurs eux-mêmes. »
– Et pour conclure sur une note graphique, vous avez sûrement déjà entendu parler de Mox. Ses strips me font souvent sourire : ça sent tellement le vécu ! (Cliquez pour agrandir)
Et c’est tout pour aujourd’hui, bonne semaine !